Parfois lorsqu’on se trouve dans les lieux que l’on a déjà arpenté avec d’autres, on ne peut y retourner sans les y voir, comme en transparence, qui hantent les lieux.
Ces fantômes translucides ne viennent pas de l’outre-tombe, juste du passé, relents de nostalgie qui viennent vous hanter…
Je ne peux voir la tour eiffel sans distinguer au deuxième étage pauline et jean qui me font signe de la main, je ne peux arriver gare montparnasse sans voir marième dans sa robe blanche et bleue en train de se tordre le cou pour me voir arriver, je ne peux traverser le hall du batiment L sans voir une bande de LEA, café au caramel à la main, je ne peux traverser le champ de mars sans voir caro assise au milieu d’une bande d’amis, pique nique étalé au milieu…
Cork is haunted too, but only to me... my own personal ghost...
Ce fantôme me poursuit dans oliver plunkett street, à l’université, dans les rayons du tesco…jusque dans ma cuisine…
Cependant, mes fantômes restent bloqués à l’entrée des nouveaux pubs…les videurs vérifiant nos « ID cards » aiment peut-être leur « fish and chips » avec beaucoup de « garlic »…
Mais j’ai trouvé bien mieux que l’ail pour garder les spectres du passé à distance : des étudiants erasmus à la pelle, des soirées au pub à n’en plus finir, le dancefloor du old oak, des soirées crèpes dans ma cuisine, des aventures en tout genre…
Créant de nouveaux souvenirs en ces lieux, on efface les anciens…les spectres perdent de leur vivacité, ils palissent peu à peu…je ne peux déjà pratiquement plus les distinguer…
Philip Pullman etait un visionnaire...je dois avoir traversé une fenêtre entre les mondes : on dirait un univers parallèle, avec les même batiments, la même ambiance, mais des gens, des expériences différentes... comme une deuxième cork si semblable et si différente de la première…
Pétillante Cork que, en moins d’une semaine, je considère comme chez moi.
Welcome Home.
juste trop contente pour toi et ta nouvelle vie. et juste trop envie de partir en erasmus !
et juste nem.