jeudi 25 mars 2010.
j'attends le verdict du contrôle qualité de ma trad'

incapable d'utiliser le petit pois qui me sert de cerveau pour un usage constructif, je me dis, "tiens, si j'allais faire un tour sur cowblog ?"

je me rends compte que je n'ai rien publié depuis plus d'un an.
entre temps mes pensées se sont matérialisées sous forme de feuilles volantes, de bribes de phrases entamées et jamais terminées sur des documents words, et accessoirement aussi, sous la forme d'un carnet à la couverture en carton bouillie qui contient le compte rendu des dernières tribulations de mon myocarde.

belle occasion pour faire le bilan de l'année passée...

il y a un an...
j'étais en khâgne, à paris, à me consoler en m'imaginant comment ça serait "trop la glande" la fac l'année d'après
en train de bucher pour un concours dont je savais pertinemment que je ne l'aurais jamais
je passais mes dimanches chez po' à bosser et à manger des balistos et à boire des cappuccinos
la même po' qui se faisait une année chargée sentimentalement, et se faisait drôlement chier à Dauphine
je multipliais les "plans bouffe" avec marième et marion quand cette dernière ne bûchais pas pour l'ENS...
mon meilleur ami avait déserté ma vie
j'en avais marre de paris et ne jurais que par ma campagne natale


et maintenant, un concours flingué, 3 mois en usine, un camp et 1semestre et demi de fac après, tout a changé...
mon palpitant a connu un bel ascenseur émotionnel avant de tomber en miettes et de se relever en titubant
j'ai réalisé que la fac, c'est pas la planque, surtout en double cursus
paris me manque. grave
j'ai eu mes deux premiers semestres et je suis en bonne voie vers les prochains partiels
po' est en médecine et file l'idylle parfaite
jean est revenu, ami prodigue
j'ai un stage à paris
je pars en Irlande...

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et je passe une semaine enfermée dans un bunker à traduire des pages de textes à la grammaire plus qu'approximative sur les revêtements d'étanchéité et sur les mains courantes d'escalier. ma vie vend du rêve.

se demander comment on en est arrivé là.
j'ai tellement l'impression que ma vie prend des directions sans me consulter, que je ne contrôle rien...
que je me contente de me laisser mener par la main...

verdict négatif. et merde. p***** d'espaces insécables.