un-balcon-en-foret

slowly strolling in the sweet sunshine...

Dimanche 28 novembre 2010 à 16:46


[...you put on quite a show, really had me going
but now it's time to go, curtain's finally closing
that was quite a show, very entertaining...

and the award for the best liar goes to you
for making me believe...]







Parce que le prochain qui m’attribue le mot
annoying
prendra pour tous les autres.
Je connais quelques personnes qui ont voté
en faveur de la noyade dans la Vilaine.



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« Même si je flanche un peu
Je ne te ferais pas ce cadeau »
 
« C'est bien plus élégant, plus étonnant
De s'en sortir vivant »

 [Berry -  Enfant de salaud]

 

Jeudi 18 novembre 2010 à 17:28

Moi, géniallissime inventeur de concepts bizarroides et légèrement tricornus («biscornus » c’est de la discrimination, c'est quoi ces idées reçues sur le fait qu'on ne peut être cornu qu'à deux ?), m’attelle assez régulièrement à la tâche qui consiste à étaler à la face du monde à quel point mes amies et moi sommes barrées. Et merveilleuses.

 Aujourd’hui je vais vous parler du concept de « il te veut. mais il peut pas. alors il lutte. mais il te veut. » … tout est dans le titre
Ce concept a émané de ma mirifique cervelle en juin dernier - mois qui comme tout le monde s’en souvient fut dédié à l’enroulage autour de verres,  à la chasse aux étoiles filantes et à la cueillette de pains au chocolats - lors d’une discussion Gmail. Gmail me rend très fructive. En conneries majoritairement, mais parfois en véritables concepts révolutionnaires. Et c’est de l’un de ces derniers dont nous palabrerons aujourd’hui.
(si, si, je vous assure, ce verbe existe. C’est mon prof de thème qui l’a dit)

 Suite à la récurrence, et j’irais même jusqu’à dire, à la recrudescence, de ce genre de situation, il me semble primordial que je stoppe sur le champ la lecture de mon bouquin de litté’ orné de la couverture d’une meuf à tête de psychopathe [la preuve en image], pour informer le monde de ce concept.

 Le « il te veut. mais il peut pas. alors il lutte. mais il te veut. » touche l’individu mâle. Exclusivement.
Il est dû à l’étonnante habilité qu’ont les mecs à se foutre dans des situations pas possibles et de continuer à s’enfoncer encore plus, parce que « nan, nan, moi je suis Indiana Jones/Superman/un pirate/un samouraï-ninja, je gère »  [rayer les mentions inutiles]

On le reconnait aux symptômes suivant :

-Excuses en mode « frontière italienne » (concept étudié précédemment), du genre « je passais dans le coin pour acheter des vis et du coup, ben, j’te fais coucou » … genre ouais t’achètes des vis en pleine nuit, ca te prend souvent tes crises de Monsieur-Bricolagïte aigue ?

-Textos absolument inutiles et/ou déplacés dans le contexte. [On n'en est pas au « tu dors ? » à 4h du mat’, mais c’est pas loin. ]
« J’suis en plein délire avec mes potes, mais j’voulais savoir où t’en étais de tes révisions » en est un exemple flagrant.

- « Montagnes Russes attitude »(génialissimement synthétisée dans la chanson Hot and Cold par the Baseballs). Par exemple, « je te fais un cœur avec mes doigts à travers la vitre du train, mais le lendemain je t’envoie un sms « m’appelle plus, m’écris plus ». »

 
(Une étude est actuellement en cours afin d’observer de nouveaux symptômes, permettant, peut-être, un jour, de procéder à des dépistages précoces.)

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Venons-en à présent à une étude détaillée du concept

La partie « il te veut » est assez claire. Sans vouloir me la péter, l’utilisation d’une épanalepse met en insistance l’importance de cette partie du problème. M’enfin j’dis ca, j’dis rien.
 
La partie « il peut pas » est beaucoup plus intéressante.
C’est rarement varié : dans la plupart des cas, on retrouve le schéma Brandon partagé entre Brenda et Brendette.
Ou, plus flatteur (et plus élevé d’un point de vue littéraire), Phébus, fiancé à Fleur de Lys, qui tout d’un coup se dit qu’Esmeralda, elle est quand même vachement merveilleuse.
(Bon, en même temps, cette nouillasse de Fleur de Lys, elle l’avait bien cherché. Quelle idée de se trimballer un nom pareil. On dirait le nom d’une fée qui habite au pays des poneys qui courent sur des arc-en-ciels)

 Enfin, la partie « il lutte ».  alors là, ca varie.
Genre Phébus, il lutte pas dur. et puis il retourne avec la nouillasse à la fin, cette espèce de loup-garou à la graisse de renoncule de sous-produit d'ectoplasme.
car en général l’homme est faible. Ce qu’on appelle « lutte » et qui laisse penser à quelque chose de valeureux, digne d’une louange à sa vertu - genre combat contre une armée de vélociraptors enragés - pourrait également s’intituler « fuite » dans la grande majorité des cas.

"N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda bien d'intervenir."

 

"alors", me direz-vous, "quel remède ?"
Eu…j’vous dirais bien « pendez le par les pieds un soir de pleine lune, badigeonnez le d’élixir de pissenlit et de pâte de speculoos, mettez lui des gouttes de fangbianmian épicées dans les yeux en chantant « I love the way you lie »,  et lacérez le avec un leprechaun. », mais bon, c’est un remède de grand-mère dont l’efficacité n’a jamais été prouvée scientifiquement.

 La seule méthode efficace reconnue de nos jours reste l’élimination de ladite nouillasse. Je recommande personnellement la strangulation par housse de chaise interposée. Et pour reprendre les paroles d’une artiste de renommée mondiale : « Brenda enterrée sous le potager fera de l’engrais ».
A bon entendeur…

 Sinon, je suis actuellement en train de plancher avec une de mes collègues exilée à Cork sur un comprimé anti-pouf. Selon ses propres mots : « vous ne parvenez plus à gérer de trop de poufitude en vous ? antipouf ioc vous permettra de gérer vos relations en toute confiance à tout moment de la journée. »
[je tente actuellement les prototypes sur mes colocs. Parce que quelqu’un qui hurle d’un ton suraiguë « ooooh, your cooking smells so faaaaaab’ » alors que je n’ai pas encore allumé le feu sous ma poële VIDE, j’ai juste envie de lui mettre la tête dans le four. Un peu.]

Mais promis, après, dès que antipouf ioc sera disponible en pharmacie, on se penchera sur la question.

 

[tous mes remerciements à Monsieur Victor Hugo, le Capitaine Hadock et Jules Renard pour leur participation à l’élaboration de ma théorie].



Jeu concours : le premier qui trouve l’anadiplose dans ce texte gagne un leprechaun empaillé

 

 

Dimanche 14 novembre 2010 à 20:27

Nous, bretonnes, sommes les dignes héritières d’un peuple barbare figurant au top ten de la sanginair’attitude.
les celtes, en l’occurence.
[perso j’ai aussi une bonne dose de sang viking. Imagine un peu le mélange des deux. genre notre blason c’était motif de gueule sur fond de gueule. Nan, nan, on était pas du tout porté sur le sanglant dans la famille…]
Et les celtes, c’étaient pas des tantes
Pas du genre à tourner autour du pot, à se la jouer subtil, à prendre des pincettes
Pas du genre à se monter compréhensif et à pardonner
Pas du genre à laisser les autres marcher sur leurs plates-bandes de pétunias

Ah, temps béni où l’on tuait ceux qui nous faisaient chier avant de se servir de  leurs crânes pour trinquer…

On a légèrement évolué depuis,
on a découvert les mugs (bien plus étanche que les crânes, et puis ca passe au micro-onde…),
les ragots et les montages photos désobligeants (pas aussi efficace que d’arracher le cœur à mains nues, mais tout aussi jouissif),
l’usage du fer à lisser et des jupes en jean pour révéler notre haute canonitude (étrangement plus efficaces que le harpon pour la chasse aux otaries) 

mais nos instincts primaires de guerriers sanguinaires refont parfois surface… 

les autres filles sont toutes de « sombres nouilles », des « grognasses », des « trainées » que nous nous faisons un plaisir d’enterrer sous le potager, et tous ceux qui nous font du mal sont susceptibles de se faire fouetter à coups de trèfles, ou lyncher avec des plants de riz, voire de se faire flageller avec des leprechauns
[après « étaler les hommes sur des supports alimentaires », voici l'épisode deux : « frapper les hommes violemment avec un matériel non adapté » ]
on peut même aller jusqu’à, menace suprême, tondre leurs pétunias. Mais pour ca, faut nous mettre VRAIMENT en rogne.

 

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C’est vrai que les celtes se prenaient quand même vachement moins la tête, avec leurs coutumes barbaresques.
Ceci dit,  d’un autre coté, peut-être que ca a des bons côtés, la globalisation.
Puisqu’à rennes, cork et jinan, on danse au son des mêmes chansons sous les mêmes lumières stroboscopiques
Puisqu’ « i love the way you lie » aura bercé notre automne et puisque Lady Gaga nous aura hanté où que l’on soit
Puisque les montagnes russes font partie de la collection automne-hiver 2010
Et que grâce aux merveilles de la technologie moderne, on peut annihiler les kilomètres et le décalage horaire, le temps de médire joyeusement et de maudire puissamment...

 

Les technologies de communication modernes, vecteurs de coutumes ancestrales et garanties de leur pérennité dans un monde en déplacement ?
[vous avez quatre heures]

Samedi 13 novembre 2010 à 19:07

Puisque j’ai beau régler la luminosité au max’, je trouve que ma vie actuelle donne un rendu sous-exposé, on arrête tout, j’enlève le mode manuel, on enclenche le mode automatique.

Je devrais peut-être me spécialiser dans les paysages. Là y’a pas de souci, la balance des couleurs est parfaite, réglée sur rose, rose comme le petit nuage sur lequel je plane tellement j’aime ce pays, ses villes, ses rues, son ambiance, ses pubs, sa campagne, ses falaises, ses châteaux et abbayes en ruines

 Nan, le problème, ce sont les portraits. Je les loupe, invariablement. Je merde les réglages, j’attends trop et je suis toujours déçue du rendu. Alors puisque apparemment je n’arrive pas à me mêler à la foule, on va juste changer d’objo, avec un bon téléobjectif, se la jouer à la Doineau, rester en lisière

 Et puis, je merde les réglages du mode manuel, je me retrouve à passer mes journées à regarder des séries en mangeant des céréales, mes bouquins couverts d’une couche de poussière

je vais donc enclencher le mode automatique

celui qui prend en charge le compartimentage de mes journées : cours/sport/régime/recherche
celui qui a une autonomie illimitée, limitant les dégâts sur ma vie sociale
celui qui n’a pas besoin d’une intervention extérieure pour fonctionner puisqu’il fait tous les réglages seul.

 Heureusement, j’ai un mode automatique très sophistiqué.

Qui prend le relais en DS, commande ma main sans que mon cerveau comprenne ce qui se passe et me fait écrire des copies de 15 pages remplies de trucs apparemment stockés sur ma carte mémoire sans que je le sache
Qui se met en mode « survie » en camps et me permet d’enchainer les journées de 21h, courir, danser, me déguiser, chanter, faire le réveil tous les matins parce que je suis la seule capable de me lever
Qui me permet de mener deux licences et une équipe mej de front
Qui,  waterproof et résistant aux chutes, se relève après n’importe quelle claque dans la gueule, spirituelle ou réelle, chute du nuage rose ou dans les escaliers.


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 Alors, on arrête les frais,
on reprend les rênes,
on remet le masque.


Moi, je marche seule.









« et quand on m’demande si ça va, je fais comme tout le monde, je répond « bien ». » [volo]

 

 

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